Spécialités: Imagerie - Le promoteur: Hospices Civils de Lyon (HCL)

Etude FAMCAP : étude randomisée de dépistage comparant l’efficacité de la coloscopie, de la capsule colique et du test immunologique fécal chez des patients ayant un haut risque de cancer colorectal. Les personnes étant apparentées au premier degré à un patient ayant eu un cancer colorectal sont considérées comme à haut risque pour ce cancer. Aujourd’hui en France, le test de référence pour ce cancer est la coloscopie, examen de dépistage invasif permettant d’étudier la paroi interne de la totalité du colon. Ses limites pratiques ont conduit a développé d’autres méthodes diagnostic tel que le test immunologique dans les selles ou l’endoscopie par capsule colique mais ceux-ci n’ont pas encore prouvé leur efficacité comparée à la coloscopie chez les patients à haut risque. L’objectif de cette étude est de valider la sensibilité de ces 2 approches alternatives en comparaison à la coloscopie chez des patients à haut risque de cancer colorectal. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes évaluant les 3 stratégies : Les patients du premier groupe bénéficieront d’une coloscopie première sous anesthésie générale. Les patients du deuxième groupe bénéficieront d’une endoscopie par capsule colique (petite capsule ingérée par voie orale permettant de prendre des images de tout l’appareil digestif) et une coloscopie de contrôle à 3 ans pour les patients ayant un examen initial par capsule négatif. Les patients du troisième groupe bénéficieront d’un test immunologique annuel (les patients devront fournir 3 pots contenant leurs selles pour chaque test) et une coloscopie à 3 ans pour les patients dont les 3 tests auraient été négatifs. Les patients sont suivis 3 ans par téléphone.

Essai ouvert aux inclusions

Étude HIFUSA : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité et la tolérance du traitement par HIFU (Ultrasons Focalisés Haute Intensité) par rapport à la surveillance active chez des patients ayant un cancer de la prostate significatif de risque évolutif faible. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Un cancer de la prostate se développe à partir de cellules de la prostate initialement normales qui se transforment et se multiplient de façon anarchique, jusqu’à former une masse appelée tumeur maligne. La majorité des cancers de la prostate sont des adénocarcinomes (90 %) ; ils se développent à partir des cellules qui constituent le tissu de revêtement de la prostate (cellules épithéliales). Du fait de l’évolution souvent lente de la maladie, un traitement immédiat n’est pas toujours nécessaire. Lorsqu’elle est découverte à un stade asymptomatique et en cas de tumeur à faible risque évolutif il peut être discuté de différer la mise en route du traitement (y compris à visée curative). La prostatectomie radicale reste le traitement de référence, mais ce traitement n'est pas sans effets secondaires. La surveillance active est une stratégie qui vise à détecter un développement précoce de la maladie cancéreuse afin de proposer un traitement curatif en temps opportun et ainsi améliorer la survie. Le but du traitement focal HIFU (Ultrasons Focalisés Haute Intensité) est de détruire le cancer sans provoquer d'effets secondaires contrairement aux traitements radicaux. C'est en ce sens qu'il se positionne à la fois comme une alternative à la chirurgie radicale et à la surveillance active. Le principe des traitements focaux est de détruire le ou les foyers cancéreux présents dans la glande tout en préservant un maximum de tissu de la prostate sain. L’objectif est de préserver la fonction des sphincters et la sexualité d’une part, et d’autre part de réduire le taux élevé de prostatectomie radicale. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance du traitement par HIFU (Ultrasons Focalisés Haute Intensité) par rapport à la surveillance active chez des patients ayant un cancer de la prostate significatif de risque évolutif faible. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront un traitement immédiat par HIFU focal. Les patients du 2e groupe auront une surveillance active. Tous les patients seront revus pour un bilan complet : une IRM et une biopsie sera effectué à 24 mois et 48 mois, d’autres peuvent être programmées sur avis du médecin. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 48 mois.

Essai ouvert aux inclusions

Etude GLIOSPECT : étude visant à étudier l’apport d’une nouvelle technique peropératoire de spectroscopie de fluorescence pour améliorer l’exérèse de la tumeur gliale chez les patients opérable d’une tumeur gliale. [essai clos aux inclusions] Les gliomes sont les tumeurs primitives du système nerveux central les plus fréquentes. Le traitement des gliomes reposent principalement sur l’exérèse chirurgicale (ablation de la tumeur) éventuellement suivie d’une radiothérapie et chimiothérapie complémentaires. Une nouvelle technique expérimentale d’aide à l’intervention chirurgicale, plus sensible, s’appuie sur la spectroscopie de fluorescence qui consiste en l’analyse de la fluorescence d’un échantillon (dans notre cas, une zone de tissu cérébral) par le biais d’une source lumineuse d’excitation et l’acquisition d’un spectre de fluorescence. Cette nouvelle technique pourrait à terme servir d’outil de diagnostic en temps réel pour différencier en peropératoire les zones tumorales des zones saines pour améliorer la qualité de l’exérèse. Les objectifs de cette étude sont de valider cliniquement cette technique expérimentale de système optique, d’évaluer la sécurité d’utilisation du système et la mise en pratique de la mesure peropératoire. L’intervention chirurgicale de la tumeur sera réalisée sous anesthésie générale ou en condition de chirurgie éveillée. Trois heures avant l’opération, le patient prendra de l’acide 5-amino-lévulinique (5-ALA) par voie orale qui sera transformé en une substance capable d’émettre de la lumière fluorescente et qui s’accumulera dans les cellules tumorales pour être révélée en peropératoire par une source lumineuse. La résection de la tumeur sera ainsi guidée par cette fluorescence proportionnelle à la densité cellulaire. Le suivi du patient sera assuré par le neurochirurgien pendant la phase post-opératoire et jusqu’à la sortie d’hospitalisation.

Essai clos aux inclusions

Étude TIGRE : étude comparant l’exploration par imagerie hybride TEP-IRM à la 11C-MET pour la distinction entre pseudoprogression et récidive tumorale par rapport à l’IRM multimodale standard de référence chez des patients ayant un glioblastome avec suspicion de pseudoprogression traités par radiochimiothérapie adjuvante avec du témozolomide. Le glioblastome est la plus fréquente des tumeurs cérébrales primaires. Tumeur très agressive chez l’adulte dont l'évolution est souvent très rapide avec des rechutes locales fréquentes, car il est extrêmement résistant aux traitements de radiothérapie et chimiothérapie. Jusqu’à présent, il n’existe pas un traitement standard pour le glioblastome. L’IRM (imagerie par résonance magnétique) cérébrale est un examen permettant de détecter des anomalies cérébrales et d’en déterminer la cause (vasculaire, infectieuse, dégénérative, inflammatoire ou tumorale). La TEP (tomographie par émission de positons) est une méthode d'imagerie médicale qui consiste à injecter un traceur marqué par un atome radioactif, la 11C-MET (traceur de référence pour l’évaluation des tumeurs cérébrales) dans cette étude, dont on connaît le comportement et les propriétés biologiques afin d’obtenir une image du fonctionnement d'un organe ou la présence d'une cible moléculaire. Comme les deux examens, IRM et TEP, apportent des informations complémentaires, ils sont souvent utilisés de façon conjointe, ce qui améliore le rendement diagnostique. L’objectif de cette étude est de comparer l’exploration par imagerie hybride TEP-IRM à la 11C-MET pour la distinction entre pseudoprogression et récidive tumorale par rapport à l’IRM multimodale standard de référence chez des patients ayant un glioblastome avec suspicion de pseudoprogression traités par radiochimiothérapie adjuvante avec du témozolomide. Les patients seront répartis en 2 groupes. Dans le 1er groupe, une IRM multimodale standard de référence sera réalisée puis une imagerie hybride TEP-IRM à la 11C-MET sera réalisée 15 jours après si suspicion d’une pseudoprogression. Dans le 2e groupe, une IRM multimodale standard de référence sera réalisée, aucun autre examen ne sera réalisé après si suspicion d’une pseudoprogression. Les patients seront suivis pendant 2 ans après le début de l’étude pour l’évaluation de la survie globale par visites téléphoniques à 6, 12, 18 et 24 mois.

Essai ouvert aux inclusions

COLOMET : Essai visant à élaborer des modèles prédictifs des effets thérapeutiques du cétuximab et du bévacizumab chez des patients ayant un cancer colorectal avec métastases hépatiques. [essai clos aux inclusions] Les lésions secondaires des cancers colorectaux sont habituellement traitées par chimiothérapie. Récemment des études ont montré qu'une thérapie ciblée par anticorps monoclonaux pouvait compléter l'action antitumorale. L'objectif de cet essai est de rechercher comment prédire la qualité de la réponse thérapeutique à l'association d'un anticorps monoclonal - le cétuximab (Erbitux®) ou le bévacizumab (Avastin®) - à une chimiothérapie classique. Au cours des 2 semaines précédant le début du traitement par anticorps, 3 examens seront réalisés : un scanner, une tomographie par émission de positons et une échographie avec injection d'un produit de contraste. Les patients recevront ensuite soit le bévacizumab, soit le cétuximab associé à une chimiothérapie. Les patients qui n'ont jamais eu de traitement par bévacizumab recevront l'anticorps en perfusion (de 30 à 90 min en fonction de la tolérance) et une perfusion de 5-fluorouracile associée ou non à de l'irinotécan. Le 5-fluorouracile sera administré avant le bévacizumab lors de la première cure et après le bévacizumab lors des cures suivantes. Les patients déjà traités par bévacizumab ayant un cancer du côlon métastatique n'ayant pas répondu à une première chimiothérapie, recevront du cétuximab en perfusion une fois par semaine associé à de l'irinotécan en perfusion toutes les 2 semaines. Une première évaluation par tomographie par émission de positons (pour le cétuximab) et échographie de contraste (tous les patients) sera réalisée au bout de 3 semaines et une seconde évaluation par scanner et échographie au bout de 7 semaines de traitement. Le traitement sera interrompu si la pathologie progresse après 7 semaines de traitement. Dans les autres cas, le traitement sera poursuivi jusqu'à progression ou toxicité inacceptable et une évaluation sera réalisée par scanner tous les 2 mois jusqu'à 6 mois.

Essai clos aux inclusions